Le serveur NFS permet le partage de fichiers entre les Raspberry sous Raspbian. Mais comment partager ces fichiers avec un PC sous OS Microsoft ? Le partage Samba est la solution pour rendre accessible le volume logique LVM dans un réseau hétérogène (OS Raspbian ou Microsoft). Plus précisément, le serveur s’appuie sur les protocoles SMB/CIFS et NetBIOS/WINS pour Unix et permet le partage de fichiers et d’imprimantes entre différents systèmes d’exploitation : Linux, Mac OS X, Microsoft, BSD, Solaris,… Continuer la lecture de « Créer un partage Samba »
Maintenant que l’on a vu comment ajouter de l’espace disque au Raspberry avec LVM (à moindre coût en recyclant des disques durs), il est question de partager cet espace de stockage sur le réseau. Disposant des plusieurs Raspberry Pi sous Raspbian, j’ai naturellement opté pour le serveur NFS (Network File System) pour exposer la capacité disque aux systèmes Raspbian. Le partage de fichiers NFS permet de partager tout ou partie du système de fichier à destination de clients NFS (des machines Unix le plus souvent). On utilisera également le partage de fichier avec un serveur Samba pour pouvoir déposer des fichiers depuis un système Microsoft.
En termes d’espace de stockage, le Raspberry Pi ne dispose, par défaut, que de la carte micro SD. Aussi grande qu’elle puisse être, la capacité de stockage montrera rapidement ses limites pour peu qu’on y stocke quelques films. Je vous propose ici de recycler des disques durs de « récupération » qui pourraient dormir dans un placard pour monter un espace de stockage à moindre prix en utilisant LVM.
Le matériel
Station d’accueil 2xHD
Les disques durs sont connectés sur une station d’accueil (de l’ordre de 25.00€) qui dispose de sa propre alimentation. En effet, comme vous le savez probablement, le Raspberry Pi n’est pas dimensionné pour alimenter de tels périphériques. Il est donc important de brancher les disques durs sur une borne disposant d’une alimentation dédiée. Les deux disques durs (A et B que l’on voit sur la photo) sont identiques : 250 Go chacun. Au-delà de la création d’un serveur NAS, l’objectif est d’exploiter cet espace de stockage pour le media center Kodi également installé sur un Raspberry Pi. Continuer la lecture de « Gérer les espaces disques avec LVM »
Que l’on utilise l’interface graphique ou pas, le moyen le plus simple pour configurer son interface réseau sans fil consiste à renseigner les paramètres adéquats dans le fichier de configuration /etc/network/interfaces.
D’un point de vue sécurité, il est recommandé de préférer le chiffrement WPA au chiffrement WEP. Ici, il s’agira de se connecter à un réseau protégé par chiffrement WPA. Tout d’abord, assurons-nous de la présence d’une carte réseau Wifi à l’aide de la commande :
Affichage de la configuration des interfaces réseau
Le nom du réseau cible figurant parmi les ESSID scannés, commençons par générer la séquence chiffrée à partir de la clé WPA PSK passphrase et du SSID afférents :
et copiez les lignes générées ci-dessus à l’aide de la commande wpa_passphrase en prenant soin de supprimer, pour des raisons de sécurité, la ligne commentée sur laquelle est renseignée la clé PSK.
Editez le fichier /etc/network/interfaces :
Configuration du fichier /etc/network/interfaces
Shell
1
$sudo nano/etc/network/interfaces
et ajouter les lignes suivantes :
Configuration du fichier /etc/network/interfaces
Shell
1
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8
allow-hotplug wlan0
iface wlan0 inet static
address192.168.1.100
netmask255.255.255.0
network192.168.1.0
broadcast192.168.1.255
gateway192.168.1.1
wpa-conf/etc/wpa.conf
Désactivez puis réactivez l’interface wlan0 :
Désactivation et réactivation de l'interface wlan0
Shell
1
$sudo ifdown wlan0&&sudo ifup wlan0
Lors de la réactivation, la connexion au réseau wifi ainsi configuré est automatique. Pour vérifier la connexion, tapez la commande :
Affichage de la configuration de l'interface wlan0
Dans bien des cas, on pourra avoir besoin de lancer automatiquement l’exécution d’un script au démarrage du système. Pour cela, l’opération est très simple. Supposons que le script à lancer est le script mon-script.py, situé dans le répertoire /home/pi. Editez le fichier /etc/rc.local :
Modification du fichier /etc/rc.local
Shell
1
sudo nano/etc/rc.local
A la fin du fichier, avant la ligne « exit 0 », ajoutez la ligne suivante :
Ajout d'une ligne pour l'exécution du script à chaque démarrage de la macine
Shell
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4
# Exécution du script mon-script.py au démarrage de la machine
/home/pi/mon-script.py&
exit0
Le caractère « & » est important : il permet d’indiquer au script rc.local de ne pas attendre la fin de l’exécution de la commande (ici le script mon-script.py) pour poursuivre son exécution. C’est-à-dire que le script rc.local va lancer mon-script.py et passera immédiatement aux instructions suivantes.
En effet, si le caractère « & » est omis, le démarrage de la machine sera en attente jusqu’à ce que mon-script.py ait terminé son exécution. Selon les traitements de mon-script.py, le système pourrait ne jamais terminé le boot (boucle infinie dans le script) !
Inutile d’utiliser « sudo », le script rc.local est exécuté en tant que root.